Lettre à la danse

21 Avr

Madame danse, ou plutôt devrais-je dire mesdames danses tant il existe de façon de danser, par commodité toutefois je m’adresserai à vous au singulier,

Vous êtes une actrice souvent à l’arrière-plan de nos existences et pourtant, rares sont les personnes qui n’ont jamais eu affaire à vous. Le plus souvent, vous faites votre apparition subrepticement, a travers quelques pas désordonnés de bambins se tenant la main ou s’accrochant à celle d’un parent, au son de la capucine ou du pont d’Avignon dans l’hexagone ou des comptines pour le premier âge se transmettant de siècle en décennie dans chaque pays.

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Le syndrome d’Hercule

8 Avr

Les spectacles enfants font souvent peu parler d’eux car réservé à un public qui n’a pas encore de compte Instagram ou Tik-Tok. Et que les parents qui les accompagnent n’ont pas forcément le temps de poster leur avis entre le bain et l’histoire du soir ou le matin après les avoir déposés à l’école. Pourtant, capter et garder l’attention d’un public en culotte courtes et vêtements qui brillent est un sacré pari qui nécessite beaucoup de créativité et d’inventivité. Avec le syndrome d’Hercule, parents et enfants partent ensemble dans une quête un peu folle pour faire tomber les peurs et les mauvaises habitudes que les uns comme les autres peuvent avoir. Avec lyrisme, comédie musicales oblige.

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Mondial Placard

8 Avr

Le monde du travail est, si on le regarde avec un mélange d’amusement, d’œil critique, de cynisme et d’espoir, un spectacle permanent. C’est à la fois un monde où les sourires enjôleurs sont là pour mieux cacher les morceaux de sucre cassés ou les couteaux plantés dans le dos, où les employés discrets peuvent avoir du génie et révolutionner certains produits pendant que les chefaillons bruyants brassent du vent en attendant de pouvoir s’approprier les succès des autres, où certains cherchent à profiter des dysfonctionnements du système là où d’autres se battent pour une nouvelle donner. C’est sur tout cet éventail du meilleur et du pire que Côme De Bellescize a cherché à ouvrir les portes et les tiroirs en écrivant et mettant en scène son Mondial Placard.

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Goguettes en trio mais à quatre – 3ème quinquennat + Vaslo

7 Avr

Après avoir fêté en 2023 les 10 ans des Goguettes en trio mais à quatre, il était logique que ces humoriste-paroliers et fins observatoires de la vie politique (et sociétale) française entament un troisième quinquennat. Et c’est une belle campagne qu’ils ont prévue puisqu’après les meetings de la fin mars à Paris dans la belle salle de La Cigale, ils s’arrêteront entre autres à Wissembourg, à Lorette (à ne pas confondre avec chez Laurette même si ç’aurait été bien), à Lille, à Clermont-Ferrand, à Beaucoup, à Saint-Etienne, et à Nantes pour finir en apothéose à l’Olympia de Paris en avril 2025. Jolie route parcourue par ce quatuor qui il y a quelques années se produisait dans la très conviviale et intimiste mais néanmoins petite salle de l’Essaïon , chère à mon cœur de spectatrice pour avoir permis à bien des pépites de se produire, dont les génies incontestés de la goguette version 21ème siècle.

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Par tous les saints

24 Mar

Vous vous dites qu’au mystique ce texte fait la part belle
Ou alors qu’opposant la croyance au savoir
Il évoque des saints que l’on ne saurait voir
Invoquer le divin n’est point mon intention
Je préfère parler des douces sensations
Et même, j’ose le mot, de la délectation
Que procurent toujours certaines dégustations
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Le coup de la panne

23 Mar

Il est des « équipes » auxquelles l’on est fidèle en tant que spectatrice. C’est le cas de celle formée par Leah Marciano et Thibaut Marchand et les comédiennes et comédiens avec lesquels ils collaborent plus ou moins régulièrement. Même si ma dernière découverte de leurs créations était déjà ancienne puisque presque 5 ans ont passé depuis l’excellente raclette dégustée en 2019.  

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7ème flemmardise interrogative : Babar

11 Mar

Comme beaucoup d’enfants avant et après moi, j’avais un souvenir un peu magique de pas mal des histoires que l’on me racontait enfant, avant qu’ayant appris à lire, je ne les dévore en boucle. Et parmi ces contes, Babar m’avait laissé un souvenir un peu magique. Certes, plus de trois décennies ont passé et les livres de Jean de Brunhoff sont désormais nonagénaires. Mais en les relisant en tant que « maman » (et aucunement mère éléphante), outre le caractère désuet et ancré dans une époque très différente des années 2020, la quantité d’incohérences et de situations à la limite de l’ubuesque a soulevé une foule de questions dans mon esprit. Celles-ci concernant uniquement les premiers récits, sans doute la liste à la Brunhoff s’allongerait-elle encore en allant explorer les aventures imaginées par le fils du créateur du plus célèbre roi des éléphants.

Pourquoi Babar, lorsqu’il fuit le chasseur qui a tué sa mère, va-t-il vers la ville plutôt que de s’assurer de l’avoir semé avant de retrouver ses cousins, oncles, tantes et amis ? Et où est le papa de Babar (question de mon fils ayant déclenché toutes celles posées ici) ?

La vieille dame a-t-elle un don de télépathie pour deviner que Babar souhaite un costume ? Combien d’argent contient son porte-monnaie pour permettre au « petit » éléphant d’acheter autant de vêtements et de s’offrir une séance chez le photographe ?

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